Édition du vendredi 30 mars 2012
Dans son 7e rapport 2012, l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale souligne qu'en 2009, 13,5 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté monétaire
Le septième rapport de l'ONPES, «Crise économique, marché du travail et pauvreté » qui a été remis à Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale souligne qu'en 2009, «13,5 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté monétaire à 60 % du niveau de vie médian (+ 0,5 point en un an). Cela représente 8,2 millions de personnes (+ 350 000 sur douze mois)». Cette augmentation fait suite à une relative stabilité au cours de la décennie 2000-2009, marquée par un point bas en 2004.
Toujours en 2009, «7,5 % de la population vit en dessous du seuil de 50 % du revenu médian (795 euros), soit 4,5 millions de personnes (+0,4 point en un an)».
Le taux de pauvreté en conditions de vie, «qui mesure l'absence ou la difficulté d'accès à des biens ou à des consommations d'usage ordinaire, diminue et passe de 14,7 % à 12,6 % entre 2004 et 2009».
Toutefois, « les estimations pour l'année 2010 indiquent une interruption de cette tendance, la pauvreté en conditions de vie touchant 13,3 % de la population ».
La hausse de la pauvreté touche différemment les ménages et les territoires. Ainsi, «près d'un tiers des familles monoparentales (soit 2,3 fois plus que l'ensemble de la population) et 21 % des familles nombreuses sont confrontées à la pauvreté monétaire. Ce pourcentage est également élevé chez les jeunes de 18 à 24 ans (22,5 %), les enfants (18 %) et les femmes de plus de 75 ans (12,4 %).
En outre, la pauvreté est inégalement répartie sur le territoire. Dans « les cinq départements les plus pauvres le taux de pauvreté est deux fois plus élevé que dans les cinq départements les moins touchés par la pauvreté (19,7 % contre 8,8 %). Il atteint presque 23 % en Seine Saint-Denis, 20 % dans l'Aude, la Corse, la Creuse, le Pas-de-Calais ou les Pyrénées Orientales.
À l'inverse, le taux de pauvreté monétaire est inférieur à 10 % dans les départements franciliens (hors 93), en Savoie et Haute-Savoie. Si la région Île-de-France se situe en dessous de la moyenne nationale, elle concentre le plus grand nombre de personnes pauvres et se distingue par une intensité de la pauvreté parmi les plus
élevées (20,6 % contre 18,9 % en moyenne).
Contrairement à une idée reçue, le taux de pauvreté monétaire en zone rurale est supérieur à celui enregistré en zone urbaine (en 2008, 14,4 % contre 12,7 %). Néanmoins, il est nettement plus élevé «dans les zones urbaines sensibles (32,4 % en 2009)».
Pour accéder au rapport 2012, utiliser le lien ci-dessous.
Toujours en 2009, «7,5 % de la population vit en dessous du seuil de 50 % du revenu médian (795 euros), soit 4,5 millions de personnes (+0,4 point en un an)».
Le taux de pauvreté en conditions de vie, «qui mesure l'absence ou la difficulté d'accès à des biens ou à des consommations d'usage ordinaire, diminue et passe de 14,7 % à 12,6 % entre 2004 et 2009».
Toutefois, « les estimations pour l'année 2010 indiquent une interruption de cette tendance, la pauvreté en conditions de vie touchant 13,3 % de la population ».
La hausse de la pauvreté touche différemment les ménages et les territoires. Ainsi, «près d'un tiers des familles monoparentales (soit 2,3 fois plus que l'ensemble de la population) et 21 % des familles nombreuses sont confrontées à la pauvreté monétaire. Ce pourcentage est également élevé chez les jeunes de 18 à 24 ans (22,5 %), les enfants (18 %) et les femmes de plus de 75 ans (12,4 %).
En outre, la pauvreté est inégalement répartie sur le territoire. Dans « les cinq départements les plus pauvres le taux de pauvreté est deux fois plus élevé que dans les cinq départements les moins touchés par la pauvreté (19,7 % contre 8,8 %). Il atteint presque 23 % en Seine Saint-Denis, 20 % dans l'Aude, la Corse, la Creuse, le Pas-de-Calais ou les Pyrénées Orientales.
À l'inverse, le taux de pauvreté monétaire est inférieur à 10 % dans les départements franciliens (hors 93), en Savoie et Haute-Savoie. Si la région Île-de-France se situe en dessous de la moyenne nationale, elle concentre le plus grand nombre de personnes pauvres et se distingue par une intensité de la pauvreté parmi les plus
élevées (20,6 % contre 18,9 % en moyenne).
Contrairement à une idée reçue, le taux de pauvreté monétaire en zone rurale est supérieur à celui enregistré en zone urbaine (en 2008, 14,4 % contre 12,7 %). Néanmoins, il est nettement plus élevé «dans les zones urbaines sensibles (32,4 % en 2009)».
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